L’imprévisible forme des corps aux lendemains de la vie - 9 au 17 juin 2017
Au cœur d’une musicalité et d’une rythmique orchestrée par la chorégraphe, les interprètes, acteurs de réminiscence, évoluent à travers divers tableaux évocateurs, témoignant de l'ingénieuse mécanique du corps et de son inaliénable filiation avec l'expressivité. Voyageurs du corps, empreints de poésie, tantôt réalistes, tantôt abstraits, toujours fidèles à l'être humain!
ÉQUIPE
CHORÉGRAPHE
Artiste multidisplinaire formée en musique, en chant, en théâtre et en danse, Johanne Gour fait valoir, au sein de ses chorégraphies, son goût franc pour l’esthétique de la forme et du corps. Ainsi, à travers une démarche artistique où l’inconscient dirige l’avancée de chacune de ses pièces, la chorégraphe sculpte les corps, dessine l’espace, poétise l’atmosphère tel un peintre face à sa toile. D’une influence clairement moderne en termes de gestuelle, Johanne découpe les mouvements en traçant des lignes contrôlées qu’elle se plait, à l’occasion, à amplifier par l’utilisation de pointes à l’occasion. Fascinée par cette machine surprenante qu’est le corps humain, elle s’intéresse à la mécanicité du mouvement, à sa rythmique et à son organisation plus qu’à la production d’un sens concret. En introduisant les procédés de répétition et de décomposition de séquences mais également l’utilisation de la voix, celle des sons émis par le corps ou encore l’introduction de théâtralité à touche absurde, Johanne Gour façonne ses œuvres abstraites en donnant naissance à un rythme unique et une atmosphère singulière. Dans la même lignée, ses choix musicaux qui peuvent émerger du registre classique pour aller à celui du contemporain tendent à converser avec le mouvement des corps telle une discussion entre deux personnes passionnées avec ses silences, ses soupirs, ses hauts et ses bas. Décousus ou non, les tableaux de ses pièces surgissant de l’expression de l’inconscient sont associés intentionnellement de façon « non décidée ». En effet, la créatrice qui, de cette manière, développe une démarche artistique familière à celles des artistes post-modernes laissant place à l’aléatoire, cherche à ce que son art parle et exprime de lui-même et que tout-un-chacun puisse y lire ce qu’il a à y trouver et y comprenne ce que son imaginaire voudra bien faire fleurir. Écrit par Emmanuelle Martin
INTERPRÈTES
Alexandra MacLean a étudié à la Ailey School de l'université Fordham de New York et obtint son BFA en danse et en anglais en 2012. Après l'obtention de son diplôme, elle travailla avec les chorégraphes Robert Battle, Larry Keigwein, Deborah Zall et Regina Nejman. Elle dansa avec la Compagnie Dakshina/Daniel Pheonix Singh durant deux années à Washington, DC. Au Québec, elle travailla avec Eva Kolarova pour le spectacle A Fragmented Mind présenté à la Place des Arts, avec Valerie Sabbah à Rimouski, de même qu'en résidence, pour le spectacle Cotillion présenté à Spect’Art à Rimouski. Actuellement, elle enseigne la danse dans des écoles et dans des centres communautaires de Montréal.
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Ariana Pirela Sánchez est née à Caracas, au Venezuela et a été diplômée de L’École de Danse de Québec, après avoir déjà complété des études en communications et en danse dans son pays d'origine. Ses activités en danse et ses intérêts sont répartis en tant qu’interprète, chorégraphe et professeure de danse. Elle poursuit son perfectionnement en contemporain, ce qui enrichit son sens artistique, en participant aux stages de la compagnie Groupe RUBBERBANDance et de la compagnie BoddyTraffic à Montréal. Elle a eu comme mentor le chorégraphe Tedd Robinson et collaboré avec Karine Ledoyen en tant qu'interprète. Actuellement, elle s’implique dans des projets qui lui permettent de réfléchir à son art. Elle désire être active en tant qu'interprète tout en contribuant à sa diffusion.
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Cindie Cantet est originaire de Paris. Elle commence la danse au conservatoire de Boulogne. En 2006, elle intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Diplomée, elle a été formée auprès de Peter Goss, Christine Gérard, Florence Vitrac et André Lafonta. Durant le Junior ballet, elle participe à une création de Serge Ricci et Fabien Almackiewicz, Indivision, et danse dans Les Noces d’Angelin Preljocaj. Elle travaille régulièrement avec Thierry Escarmant ainsi qu'avec Stéphane Ripon, en prenant part aux projets de création et de performances. Elle a également collaboré avec le chorégraphe Gallotta et participer au festival d'Avignon.
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Emmanuelle Martin est dotée d'un BFA en danse. Elle a été formée à la danse en France, aux États-Unis et au Canada, pays dans lesquels elle fréquentera des écoles professionnelles qui, chacune avec leur spécificité, en feront l'interprète versatile et adaptative qu'elle est.
Vibrant la danse jusque dans ses cellules, Emmanuelle porte la double casquette de danseuse/interprète et chorégraphe. Elle collabore avec plusieurs créateurs tels que Roger Sinha, Kyra Jean Green, Eva Kolarova, Mattew Brunel, Bettina Hoffman, Sébastien Cliche, Geneviève Lauzon, Kim San Chau... En tant que chorégraphe, Emmanuelle crée une gestuelle aussi fluide que rapide qui s'ancre dans l'essence de la danse contemporaine et la danse urbaine, ses deux champs de spécialité. |
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Noémie Dufour-Campeau a fait sa formation professionnelle à LADMMI, l’école de danse contemporaine de Montréal. Dès sa sortie, elle se fait recruter pour danser dans le vidéo clip Sprawl II du groupe canadien Arcade Fire chorégraphié par Dana Gingras. Elle fera également partie de la 2e édition du projet Fly avec la chorégraphe torontoise Sasha Ivanochko. Noémie participe également au processus créatif de la chorégraphe Audrey Rochette, Léa Tremblay Fong ainsi que celui de la compagnie La Grande Fente. Noémie est présentement apprentie pour le GravelArtGroup.
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Véronique Giasson est native de Longueuil au Québec. Elle a reçu sa formation à l’École Supérieure de Ballet Contemporain de Montréal. En 2005, elle entre au Jeune Ballet du Québec, le niveau collégial de l’école. Cette troupe d’insertion professionnelle lui permet de travailler pendant trois ans avec des maîtres de ballet renommés ainsi qu’avec des chorégraphes internationaux tels que Miguel Robles, Victor Quijada, Kristen Cere/ François Chirpaz, Mario Radacovsky et Hélène Blackburn. Dès ses débuts au JBQ, elle danse de nombreuses créations et participe à de multiples tournées, notamment en France, en République Tchèque, en Argentine, au Chili et en Colombie.
Sa carrière prend son envol dès sa sortie de l’école en août 2008. Elle danse d’abord comme apprentie pour Cas Public et décroche ensuite un contrat d’une durée de six mois avec Les Ballets Jazz de Montréal (bjm_danse). En 2011-2012, elle danse au sein de la Donlon Dance Company, compagnie résidente du Théâtre national de la Sarre, en Allemagne. Là-bas, elle interprète plusieurs créations de la directrice artistique, Marguerite Donlon, et Cendrillon, de Stijn Celis. Elle a également la chance de partir en tournée en Italie, en Allemagne, en Corée, en Chine et en Thaïlande. Depuis près de quatre ans, Véronique travaille activement à Montréal en tant que danseuse pigiste, entre autres pour Ballet Ouest, l’Agence KIK, Liberamae Performance & Films, Sinha Danse et le collectif VerSa Danse qu’elle a co-créé avec Sara Harton. Elle collabore étroitement avec le chorégraphe Edgar Zendejas et sa compagnie ezdanza depuis 2009. De plus, elle danse plusieurs semaines par année avec la Compañia Tania Perez Salas basée à Mexico City, et part en tournée régulièrement avec la Compagnie Marie Chouinard (É.-U., France, Chine, Belgique, Italie, Canada). |