Johanne Gour
Johanne Gour a été l'artiste interdisciplinaire par excellence. Musicienne violoncelliste dès l'enfance, elle découvrit par la suite le piano, le chant et la composition. Fascinée par la couleur et la forme graphique, elle fit un début en arts visuels. Mais, c’est la scène, pour le théâtre et la danse, qui conquiert sa complète adhésion. Amoureuse de la littérature et de la dramaturgie, elle se fascine aussi pour l'expression directe de la personne humaine, telle qu'abordée entre autres par Jerzy Grotowski, et sa notion de théâtre pauvre. Elle en vient par la suite à s'intéresser toujours plus à la danse, qu'elle regarde comme la trans-formation, le «shaping», d'une substance humaine toujours malléable. Elle se perfectionnera donc dans l'étude du corps interprète et de la composition chorégraphique, guidée d'abord par Elisabeth Langley, Françoise Sullivan, Paul-André Fortier et Margie Gillis. En plus d'une formation académique en ballet et en danse moderne, elle complète simultanément cette vaste appropriation des capacités kinesthésiques par une longue formation en Technique Alexander. Peu après l'obtention de son diplôme B.F.A. de l'Université Concordia, elle interrompt ses activités, en raison de sérieux problèmes de santé. Elle se consacre alors à l'écriture d'un recueil de poésie, Les feuillets du désert. Après quelques années de retrait, elle renoue avec la danse contemporaine en présentant sa chorégraphie Aller, au Studio 303.
La recherche de Johanne Gour consiste à vouloir créer une danse qui ne provient pas de l’intellect, bien que porteuse de sens. Depuis 2009, elle a présenté plusieurs créations, surtout dans les différents spectacles Liens et lieux, danse contemporaine marginale dont elle était la directrice artistique et la productrice. D’un lieu où tous sont admis…(2009) ; Oiseaux(2009) ; Rejoindre (2009) ; La Prière (2010); Piavicorde ou le destin tragique des Avant-gardes (2010) dont elle signait le texte et qui était à la fois pièce de théâtre et chorégraphie et Les instincts cachés (2011). Ensemble ou séparés, je me souviendrai de toi ! montrée en décembre 2011, et reprise en juin 2012 à l'occasion du festival Fringe, ouvrait sur une plus grande intimité. Dans le cadre de la Semaine Québec Danse (avril 2012), la chorégraphe offrait une pièce courte et divertissante aux passants de la Place des Arts :Ck’lone, Pelouff et Piètreries ! Poursuivant dans le régistre intime, elle nous apporte une part de rêve avec le solo OisDév ou la profondeur dévoilée…crée sur la danseuse Chen Zielinski en mai 2012. Par la jonction de plusieurs modes de création, incluant la danse, le théâtre et sa propre participation sur scène comme chanteuse et musicienne à la percussion, elle nous présente en décembre 2012 une création à saveur autobiographique: La Cache de Johanne. Parallèlement, Johanne Gour poursuit ses activités musicales et d’écriture. Élève de Pauline Vaillancourt, elle donne régulièrement des récitals de chant classique et compose pour la danse.
Sa participation au spectacle Treue Körper, au Fringe 2013, se faisait à travers deux œuvres. La reprise du solo OisDév ou la profondeur dévoilée… et la création d'une nouvelle pièce pour une dizaine de danseurs: Corps, qu'as-tu à me dire ? Cette dernière entame une suite de chorégraphies plus particulièrement rattachées à la recherche des possibilités du corps, pour le corps, instrument livrant le monde de l'inconscient. Suivront le solo Figures de l'inconnu pour Amélia Lamanque, en 2015, et les pièce L'imprévisible forme des corps aux lendemains de la vie en 2017, Mon coeur s'allonge comme une éponge en 2022 et D'arrache-pied jusqu'au bout de tes doigts en 2023.
La recherche de Johanne Gour consiste à vouloir créer une danse qui ne provient pas de l’intellect, bien que porteuse de sens. Depuis 2009, elle a présenté plusieurs créations, surtout dans les différents spectacles Liens et lieux, danse contemporaine marginale dont elle était la directrice artistique et la productrice. D’un lieu où tous sont admis…(2009) ; Oiseaux(2009) ; Rejoindre (2009) ; La Prière (2010); Piavicorde ou le destin tragique des Avant-gardes (2010) dont elle signait le texte et qui était à la fois pièce de théâtre et chorégraphie et Les instincts cachés (2011). Ensemble ou séparés, je me souviendrai de toi ! montrée en décembre 2011, et reprise en juin 2012 à l'occasion du festival Fringe, ouvrait sur une plus grande intimité. Dans le cadre de la Semaine Québec Danse (avril 2012), la chorégraphe offrait une pièce courte et divertissante aux passants de la Place des Arts :Ck’lone, Pelouff et Piètreries ! Poursuivant dans le régistre intime, elle nous apporte une part de rêve avec le solo OisDév ou la profondeur dévoilée…crée sur la danseuse Chen Zielinski en mai 2012. Par la jonction de plusieurs modes de création, incluant la danse, le théâtre et sa propre participation sur scène comme chanteuse et musicienne à la percussion, elle nous présente en décembre 2012 une création à saveur autobiographique: La Cache de Johanne. Parallèlement, Johanne Gour poursuit ses activités musicales et d’écriture. Élève de Pauline Vaillancourt, elle donne régulièrement des récitals de chant classique et compose pour la danse.
Sa participation au spectacle Treue Körper, au Fringe 2013, se faisait à travers deux œuvres. La reprise du solo OisDév ou la profondeur dévoilée… et la création d'une nouvelle pièce pour une dizaine de danseurs: Corps, qu'as-tu à me dire ? Cette dernière entame une suite de chorégraphies plus particulièrement rattachées à la recherche des possibilités du corps, pour le corps, instrument livrant le monde de l'inconscient. Suivront le solo Figures de l'inconnu pour Amélia Lamanque, en 2015, et les pièce L'imprévisible forme des corps aux lendemains de la vie en 2017, Mon coeur s'allonge comme une éponge en 2022 et D'arrache-pied jusqu'au bout de tes doigts en 2023.